Le Guide du Routard
Notre avis : Le routard a perdu son charme et son intérêt, les informations sont mise à jour à distance, les restaurants et hôtels peuvent payer pour être listés.
2.8
ON N’AIME PAS !
En 1973, qui aurait cru qu’un guide « hippie » deviendrait un phénomène de l’édition, incontournable compagnon des voyageurs ?
Né de la mouvance « soixante-huitarde » qui engendra Libération et Nouvelles Frontières, le Routard trouve ses racines dans la littérature beatnik (Kerouac) et la vague musicale et culturelle qui en découla (du flower power de San Francisco au road movie ambiance Easy Rider). Son succès n’est pas seulement marketing : il tient avant tout à des valeurs, partagées par le lectorat qu’il reflète : melting pot d’humanisme, d’écologie, de respect des peuples, d’autodérision, d’humour bon enfant, de quête d’authenticité, de nostalgie des paradis perdus et de clins d’œil.
D’abord orienté vers les pays exotiques (Inde, Afrique Noire,…) le Routard s’est recentré vers l’Europe et la France tout en conservant ses autres éditions. L’esprit Routard des années 70, très terrain, s’est peu à peu évaporé et la plupart des mises à jour se font désormais par correspondance (questionnaire de réactualisation envoyés par courrier depuis Paris). Malgré des éditions annuelles, les informations sont loins d’être actualisées et de qualité.
Bref, vous l’avez compris, le Guide du Routard n’est pas vraiment notre guide de référence (cf. tableau comparatif). Nous avons constaté que cet avis est partagé par beaucoup d’autres voyageurs qui le surnomment parfois le Guide du Conn..rd !
Le site Guide du Routard
Du côté du web, le Routard a fait beaucoup d’efforts : création d’une newsletter, informations très détaillées sur toutes les destinations couvertes par le Routard, actualités et reportages, mise en place de communautés avec des forums et petites annonces,…
Nous attribuons une bonne note au site www.routard.com qui vient compenser le manque de qualité de ses guides papier.
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